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Août 2005,
plus ou moins Ma première
convention mondiale de SF. Je me demandais comment ça allait être…Un
carambolage bizarre entre esprits brillants et kitch sci-fi, sans doute. Christopher Priest était
l’un des invités d’honneur de cette édition, alors avec mes copines du Gang
Des Traductrices, Mélanie Fazi et
Michelle Charrier (des amies à lui, également), ni une ni deux on a bourré
nos grosses valises jusqu’à la glotte et en route pour Glasgow. (Ici,
nous apercevons Christopher Priest en train de taper sur son fils avec un
requin. Vous me direz, j’ai bien entendu caqueter des dauphins hier soir sur
mon toit. Plus rien ne m‘étonne.) J’avais passé
quelques jours dans cette ville en 1990. J’en avais gardé le souvenir d’un
endroit pas spécialement touristique mais extrêmement chaleureux et
accueillant. Je me réjouissais d’y retourner, mais j’avais un peu peur d’être
déçue et de gâcher mes beaux souvenirs de 1990. En fait la ville et ses
habitants sont toujours égaux à eux-mêmes et Glasgow reste un de mes lieux
préférés de l’univers connu.
J’ai donc
servi de guide touristique aux membres du GDT. Je les ai bien sûr traînées au People’s Palace, musée gratuit
de l’histoire de la ville, et lieu vraiment émouvant qui vibre de l’amour que
les habitants portent à leur cité. On y trouve quelques beaux dessins d’Alasdair Gray, peintre et grand écrivain écossais auteur
de Lanark, bouquin génial et barré
comme on aime.
(un
petit bonus : mon portrait croqué par Alasdair Gray dans mon exemplaire
de Lanark il y a deux ou trois ans à Nantes... Bien mieux que toutes les
photos du monde) Autre beau
moment, les sculptures mobiles de l’artiste russe Eduard Bersudsky à la Sharmanka Kinetic Gallery. Ne ratez pas ça, c’est tout
simplement génial. Il n’y a pas
que l’art dans la vie. A Glasgow nous avons également a visité plein de pubs, socialisé avec les
indigènes, et retrouvé pas mal de petits camarades. (Mélanie
et moi au Drum and Monkey ; on boit du champagne parce qu’on se
la pète. Michelle a pris la photo ; elle avait bu du champagne, elle
aussi) Nous avons croisé Robot Boy et zoné avec Gilles Dumay,
qui par contre se couche bien trop tôt. Mais c’est pas grave, car lorsque
Gilles Dumay se couche, Patrick Marcel
se lève, et là, ça le fait (aussi). Patrick Marcel présente l’avantage de
connaître par cœur tout le répertoire lyrique, y compris le
« Faust » de Gounod. Or, moi aussi je connais le Faust de
Gounod. Ou plus exactement
« Gloire éternelle de nos aïeux », « Ainsi que la brise
légère » et « L’air des bijoux ». Surtout « L’air des
bijoux ». Enfin, plus ou moins.
Suite à une certaine consommation d’alcool, nous avons donc décidé de nous
produire au Hilton de Glasgow, avec Michelle et Mélanie dans les chœurs. Les
Klingons ont apprécié. J’ai aussi
aperçu de loin la tribu Bragelonne,
rencontré des Suisses, mangé du Cadbury et bu des litres de Guiness. Michelle, elle, a découvert les vertus de l’ IPA et Mélanie fait dans le pure
malt. Et elles mangent plus de chocolat que moi, je tiens à le signaler. Je
vous épargne les commentaires (qui resteront dans les annales) de Michelle
sur la météo (« épouvantable ») et la description d’une Mélanie
submergée par tous ces Américains qui voulaient la rencontrer. Notons toutefois qu’elle a quand même eu
le temps de prendre des photos : elles sont là. (Ici,
Hal Ducan et Gilles Dumay contemplent incrédules la bande annonce de King
Kong version Jackson. C’est le moment où King Kong attrape la queue de T-Rex
et le balance de droite à gauche, et vice versa. Après Kong lui écartèle la
mâchoire et après il saute à pieds joints sur le gros bide plein de steak de
brontosaure de T-Rex. Ma nièce et moi nous sommes amoureuses de Kong parce
qu’il a plein de poils sur la poitrine) Et enfin,
le moment que tout le monde attendait : l’élection de Mister Glasgow
2005 à l’unanimité de moi-même. And the winner is..... le serveur psychorigide du Drum and Monkey !!!!!! Autre compte-rendu de la
convention mondiale 2005 (version
Patrick McMarcel) A propos de Klingons et de Patrick Marcel,
restons en Ecosse, avec la citation du jour : La femme du Kilt est la Jupe. Ils
s’accouplent durant l’été et après une gestation de onze mois la jupe met au
monde de trois à six petits (parfois plus). Le prédateur naturel du Kilt est
l’imperméable qui, du haut de son vélo d’argent ciselé, le pourchasse sans
cesse. |
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